Kenjutsu – répertoir technique
Shomen-uchi
- Etsu
- Uke-kaeshi
- Kiri-kaeshi
- Uke-nagashi
- Kiri-age Jodan
- Kiri-age Hasso
- Kiri-age Kote
- Kiri-o-toshi
- Maki-o-toshi
- Irimi-Migi
- Irimi-Hidari
Keza-geri
- Etsu
- Uke-kaeshi => non
- Kiri-kaeshi
- Uke-nagashi
- Kiri-age Jodan => non
- Kiri-age Hasso
- Kiri-age Kote => à genoux
- Kiri-o-toshi => difficile
- Maki-o-toshi
- Irimi-Migi => difficile
- Irimi-Hidari => difficile
Zuki
- Etsu => non
- Uke-kaeshi => non
- Kiri-kaeshi
- Uke-nagashi => non
- Kiri-age Jodan
- Kiri-age Hasso
- Kiri-age Kote => non
- Kiri-o-toshi => non
- Maki-o-toshi
- Irimi-Migi => non
- Irimi-Hidari => non
Les cinq principales périodes historiques du sabre japonais
1. Jōkotō / sabre ancien (800-900)
Il s’agit de l’ancêtre du sabre japonais et désigne toute forme de sabre ou d’épée antérieure au milieu de l’ère Heian.
L’évolution des techniques permettant de passer du jōkotō au véritable sabre se produit seulement pendant la période de Nara. Ces techniques comprennent principalement :
- la forge basée sur le tri sélectif du métal employé ;
- la trempe partielle ;
- le pliage du métal en fines lamelles superposées.
2. Kotō / sabre vieux (900-1600)
Il désigne tous les sabres forgés pendant la période allant de la seconde moitié de l’ère Heian jusqu’à l’ère Muromachi. C’est d’abord le chokutō, le mokusa-tō, le tachi, et un peu plus tard l’uchigatana, le kodachi, le tantō et les autres types de lames japonaises.
Traditionnellement, on classe les œuvres de cette période selon cinq grandes traditions (gokaden). Cette classification découle à la fois de considérations géographiques et techniques:
- Mino
- Yamato
- Yamashiro
- Bizen
- Sōchu
L’évolution des sabres kotō se divise selon quatre périodes
- Fin Heian au début de Kamakura ;
- Milieu à fin de Kamakura ;
- Ère Nanboku-chō ;
- Ère Muromachi.
3. Shintō / sabre nouveau (1600-1800)
En dépit de la diffusion des savoirs des techniques de forge (donc une dilution des techniques jusque ici maitrisées par certaines écoles) et un meilleur approvisionnement en minerai de fer, la qualité des lames n’est pas satisfaisante. Le fer utilisé n’est pas de bonne qualité et la forge moins soignée. L’esthétique des sabres arriva en même temps que la paix au début de l’ère Edo.
4. shin-shintō / sabre nouveau nouveau (1800-1900)
A partir de 1800 jusqu’à la seconde guerre mondiale, l’ensemble des sabres créés portent le nom de shin-shintô. L’interdiction du port du sabre au début de l’ère Meiji, la paix, l’avènement d’une classe bourgeoise sont autant d’éléments qui vont faire du sabre un objet d’ornement plus qu’une arme de guerre. L’accent est donc mis sur le raffinement de celui-ci.
5. gendaitō / sabre contemporain (1900-aujourd’hui)
Sous l’égide de la Nihon bijutsu token hozon kyokai (Société pour la préservation de l’art des sabres japonais [NBTHK]), le grand Tatara fut remis en activité et produit le tamahagane, l’acier indispensable à la production de nihonto. Les forgerons actuels, dont la formation et la production sont réglementées, assurent, par la création de 2 lames longues par mois, la continuité de cet art ancestral. Aujourd’hui, ceux-ci sont à même de reproduire l’utsuri (le reflet), souvent visible sur les lames kotō. La production actuelle donne la part belle au Bizen-den et au Soshu-den.
La forge
La forge d’une lame est un processus assez long. La première étape consiste à collecter suffisamment de minerai afin de pouvoir forger la lame. Cette étape de collecte semble aujourd’hui chose aisée mais à l’époque du japon médiéval cela pouvait être une vraie gageure. Le développement du commerce notamment avec le monde occidental va fluidifier l’approvisionnement en minerai. L’acier récolté est ensuite trié en fonction de sa dureté.
La lame est constituée d’acier tendre en son cœur, dur en extérieur.
L’acier est ensuite purifié par concassage à haute température. L’acier est ensuite fondu sous forme de lingot. Il est ensuite plié et replié de multiple fois. Plus le métal est plié plus il gagne en résistance. L’objectif recherché n’est pas d’obtenir la lame la plus résistante possible, car celle-ci perdrait alors en souplesse. Les différentes couches d’acier ainsi pliées vont donner le grain de la lame. Le grain de la lame est spécifique à chaque école de forge qui a sa propre technique de forge. L’observation du grain permet donc d’identifier une école, donc une provenance et éventuellement un forgeron. La lame ainsi forgée, étirée, martelée est ensuite trempée. Ce processus permet de solidifier le tranchant de la lame. En effet le choc thermique provoqué par la trempe fait changer les propriétés de l’acier en le durcissant. Le dos de la lame est protégé de la trempe afin que cette partie du sabre conserve sa souplesse. La lame est ensuite légèrement poli.
Le sabre



